L’école Shito-Ryu karaté-do se caractérise par la fluidité et l’esquive. Le travail main ouverte permet saisies et projections.
S’il y a plusieurs écoles (shito-ryu, shotokan, wado-ryu …) il n’y a que trois styles naha-te, shuri-te et tomari-te.
- Shuri-te, c’est la vitesse, la virtuosité technique.
- Naha-te, c’est la respiration, la tension physique.
- Tomari-te, c’est la dimension chinoise, inspirée d’un style authentique du sud de la Chine
Kenwa Mabuni a commencé tôt dans sa jeunesse par l’apprentissage du shuri-te avant d’aborder l’apprentissage du naha-te, et il a ensuite travaillé avec de nombreux maîtres. Il ouvre à Osaka son dojo qu’il baptise Yoshukan « Maison du dépassement de soi ». En 1939 il fait enregistrer au siège du Dai Nippon Butoku Kai le nom shito-ryu.
La dénomination shito a été inventé par Kenwa Mabuni en prenant le caractère chinois initial des nom des deux maîtres dont il se réclame : Anko Itosu pour le shuri-té et Kanryo Higaon’na pour le naha-te. Ryu signifiant école. Cette démarche traduit sa volonté de transmettre les deux styles. Elle traduit aussi, d’une manière symbolique, son intention de rendre hommage à ses deux maîtres.
Le shuri-te est à l’origine des écoles Shotokan, et Wado-ryu.
Le Naha-te est à l’orgine des écoles Goju ryu et Uechi Ryu.
Le Shito Ryu étant une synthèse des 2 styles, ceci explique pourquoi le shito-ryu une école plus riche et complète.